La naissance d'un mythe : les TRs (4/36)
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© G.Guiot

Il est intéressant de savoir que les performances de la Triumph Roadster 2000, publiées par " The Autocar " de février 1949, avec le moteur de 2088 cc donnaient les résultats suivants :
· Puissance 68 cv à 4.200 t/mn
· Taux de compression : 6,7 pour 1 (il y avait de la marge !)
· Boite 3 vitesses, ce qui donnait :
· 1ère : 15 à 24 m/h
· 2ème : 42 à 54 m/h
· 3ème : 77 m/h
· Les 60 mph en 27,9 secondes

C'est là que l'on peut apprécier le travail qui sera effectué sur ce moteur par les ingénieurs de Triumph puis par Ken Richardson.

Chapitre 5 : L'avortement de la TRX
Sir John Black demanda à Walter Belgrove, le styliste de la compagnie de " redesigner " complètement une Triumph Sport, les deux seules limitations étant l'utilisation du châssis Standard Vanguard et du moteur très célèbre qui équipait également les tracteurs Fergusson et les Morgan. Ainsi naît l'extraordinaire 20X (TRX) de 1950 :
· réglage des sièges, ouverture des vitres, capote et phares incorporés hydrauliques,
· carrosserie à double épaisseur, …
du bel art mais complexe et très chère à produire bien qu'utilisant les pièces mécaniques des Triumph et Standard en production.


Carrosserie complexe de la 20X (TRX) (Photo DG Styles Collection)

TRX, le " Bullet appelée aussi " le cigare "
(Photo Michael Frostick)
Outre son prix élevé de production, ce n'était pas exactement une " sport ", ses performances ne dépassaient pas celles de la Triumph Roadster 2000. En 1951, après la construction de trois prototypes, la production fut arrêtée.
Après l'échec de la TRX, la Standard Triumph se retrouve à la case départ.
Il y aurait eu aussi une expérience privée, par un certain Ken Rawlings, de construction d'un roadster sur base de mécanique vanguard, connue sous le nom de la " Buttercup " (coupe à beurre !) ; certains disent que ce serait l'ancêtre de la TR2 ? Mais pour moi, elle ressemblait plus à une Morgan ou à un MG TD qu'à la future 20TS.

Triumph's Roadster 2000
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